Ludovic Constantin est né en 1964 en région parisienne. Il aborde le monde artistique par la musique d’abord puis parallèlement à ses études de médecine il devient danseur et chorégraphe en danse contemporaine. Il commenceà peindre en 1998 et rapidement son champ d’investigation picturale s’oriente vers l’abstraction.
« Je peins par à-coup, par envie, par impulsion, par pulsion. Ma peinture est abstraite mais rien sur la toile n’est dû au hasard. Il n’y a pas de place pour l’aléatoire. La toile se construit peu à peu, elle me résiste ou se donne. J’ai un rapport physique avec elle, qui va de la simple caresse à la confrontation née d’une forme de résistance. Parfois c’est un combat dont je ne sors pas toujours vainqueur, ou bien se crée une osmose si forte que l’oeuvre semble d’elle même s’extraire de mon être.
Ainsi naissent différentes manières de poser la couleur sur le support. Les techniques, les modes opératoires deviennent alors indissociables de l’oeuvre.
J’aime cette relation entre la toile et moi, entre mes désirs et leur expression contrariée ou impossible et atteindre ce point ultime où tout peut basculer, se détruire ou au contraire se révéler ».
« Je ne conçois la peinture qu’en relation avec les autres. Pour moi la création n’a de sens que si elle permet de tisser des liens entre l’artiste et le public. L’art est un langage. Il n’a d’intérêt que dans le partage. Mon désir est que ma peinture soit accessible à tous, sans condition.
J’aime penser que mes oeuvres puissent vivre quelque part sur un mur, être transmises ou même oubliées. Elles doivent avoir leur vie propre, elle ne m’appartiennent pas »